Derniers réglages avant les courses

malta venue

Nous sommes bien arrivés à Poznan hier, après un long voyage et une nuit à Paris. Nous sommes logés dans un hôtel quatre étoiles tout neuf, juste à côté du centre ville, à 20min du bassin environ. Le confort est important mais ne doit pas masquer l’essentiel : on est pas là pour faire du tourisme !

Ce matin première sortie sur le Lac de Malta, toujours aussi impressionnant. C’est un beau bassin, rapide, car l’eau est chaude et le vent pousse. Les chinois avaient mis le paquet à Pékin mais l’URSS savait vraiment faire les choses en grand. Et en béton. Les pontons de départ (en béton) sont  sur la berge, les pontons d’embarquement (en béton) font 10m de large, les tours de chronométrage intermédiaire (en béton) sont fixes, grandes tribunes et tour d’arrivée colorées (…en béton aussi !).

La semaine après le parcours handicap est toujours spéciale à gérer, avec le voyage au milieu, le stress qui monte un peu et les courses qui approchent. On est presque prêts mais pas tout à fait, on continue le travail de vitesse. Une semaine c’est long, il faut en profiter pour encore affiner des détails techniques et trouver de la facilité et du confort.

Les derniers jours avant les courses sont toujours des moments intenses. On se rassure, on fait le point sur nos forces et ce qu’il reste à améliorer. Je suis vraiment confiant dans le travail que nous avons fait sur le stage terminal. Nous sommes plus forts qu’à Lucerne, la seule inconnue est le niveau de forme des adversaires.

Une fois sur place, on réfléchit moins. Les acteurs sont là, le décor est posé, on connaît par cœur notre partition. L’interprétation fera la différence.